Les
courts métrages |
Pour ce lundi, Morgan, Eyefire et moi avions
comme invitée Anko qui n'a pas hésité
à faire la petite centaine de kilomêtres
qui sépare Grenoble d'Annecy afin de pouvoir vivre
de l'intérieur une journée au Festival.
Si la journée n'a pas proposé de films de
la qualité de ceux du mardi, il reste que qualité
et diversité était au rendez-vous. Pour
ma part, je retiendrais les films suivants : |
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Piñata - Australie
(4'07" - Ordinateur 3D) Un jouet en forme
d'âne et sa quête de respect. Sur la liste
des sales boulots, recevoir des coups de bâtons
de petits enfants se trouve tout en haut.
C'est la toute première séance du festival,
les Courts métrages en compétition 1
remplaçant cette année Le grand sommeil
ayant été programmé en soirée,
après la cérémonie d'ouverture. Il
s'agit donc que la séance proposée soit
de qualité afin de bien lancer la semaine. Après
3 films dont deux étaient sympathiques et un qui
ne me laisse aucun souvenir, celui-ci proposait 4 minutes
de rire tellement l'animation était joyeuse et
colorée. Et voilà, la semaine partait donc
bien... |
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En nattasaga - Suède (15'20"
- Ordinateur 3D) Il était une fois une
maman qui n'allait plus exister.
Après un court hongrois totalement hermétique,
nous avions donc notre premier "long-court".
J'appelle comme ça les films qui font plus de 10
minutes. C'est toujours attendu de ma part avec une certaine
cironspection car ça peut être long à
s'ennuyer dans une salle sombre. Coup de chance, la poésie
qui se dégageait de ce film consacré aux
derniers instants de vie en famille d'une mère
atteinde d'une maladie qu'on devine incurable a fait qu'il
s'agissait d'un des meilleurs films que j'ai pu voir de
la semaine. |
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SpongeBob SquarePants "Fear of a Krabby
Patty" - USA (11' - Dessin sur cellulos)
A force de travailler au Crabe Croustillant, Bob l'éponge
a la phobie des Krabbt Patties.
L'année dernière, j'avais gardé un
souvenir contrasté des Films de télévision
en compétition, ceux pour enfants étant
généralement irregardables alors que d'autres
s'étaient révélés excellents.
Cette année, rien d'insupportable mais très
peu de films sortant du lot. A ma grande surprise, SpongeBob
en fait partie, n'ayant aucun mal à rentrer dans
l'univers de cette série télé que
je ne connaissais que de nom. |
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Tism "Everyone Else Has Had More Sex Than
Me" - Australie (3'56" - Ordinateur
2D) Le manque d' "action" d'un lapin
commence à lui peser.
La séance consacrée aux Films de commande
est un grand foure-tout qui regroupe des clips, des pubs,
des films éducatifs ou d'entreprise, etc... Généralement,
il y a de tout au niveau de la qualité mais ça
ne dure pas longtemps, et heureusement pour certains.
Les plus pénibles sont souvent les clips qui durent
3 à 4 minutes mais ça reste supportable.
C'est même franchement court dans certains cas comme
celui qui illustrait une chanson du groupe Tism. Vainqueur
d'un concourt organisé par le groupe, ce clip était
illarant grâces aux mimiques de cet adorable lapin
. |
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Excel Mints "SpokesGorilla"
- Canada (30" - Pâte à modeler, animation
d'objets, vues réelles) Un sosie de King
Kong peut apprécier le goût raffraîchissant
des Excel Mints en croquant des humains qui viennent de
manger ces bonbons.
Cette excellente publicité nous a montré
un mélange des genres d'animation très réussi
et très humoristique. Des publicités de
cette qualité, on en redemande, pas des trucs bidons
comme celle de Honda primée cette année. |
Après une bonne
journée d'introduction au festival qui semble
avoir bien plu à Anko, c'était au tour
de Jonquille de venir nous rendre une petite visite.
Coup de chance, ça a été la meilleure
journée de par la qualité des films proposés.
Heureusement car notre invitée du mardi a quand
même assisté à 4 séances,
ce qui représente plus de 6 heures passées
à être enfermé dans une salle. De
cette journée de projections, je vous parlerez
des courts métrages suivants : |
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Learn Self Defense - USA (5' - Ordinateur
2D)
Un narrateur un peu trop sûr de lui donne
à George, qui vient de se faire agresser, cinq
leçons d'autodéfense reflétant
la récente politique de défense américaine,
avant de le lâcher dans la ville pour aller tous
leur casser la gueule.
Voilà un film très drôle qui n'a
pas du plaire à tout le monde dans un certain
pays (enfin, pour ceux qui l'ont vu et qui ont voté
pour Bush aux dernières élections, ce
qui enlimite tout de suite l'impact) vu l'attaque directe
envers le principe de la guerre préventive déclenchée
en Irak. |
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In the Rough - USA (4'50" -
Ordinateur 3D)
L'homme a évolué à travers
les âges... Ses relations avec les autres, elles,
n'ont malheureusement pas évolué. Après
cette fait virer de sa grotte, Brog se rend compte que
la vie de célibataire, ce n'est pas forcemment
ce qu'on croit.
Dans un genre totalement différent, voilà
un autre film qui démontre la grande richesse
et la grande qualité de l'animation américaine.
En tout cas, même s'il était nettement
plus consensuel que Learn Self Defense,
il était extrêmement marrant. |
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The Moon and the Son: An Imagined Conversation
- USA (28' - Dessin sur papier) Récit autobiographique
explorant le terrain émotionnel délicat
de la relation père/fils, par le prisme de la relation
difficile du cinéaste avec son père.
Encore un excellent film américain, une fois de
plus dans un genre totalement différent des deux
précédents. On pouvait craindre le pire
vu le sujet et la durée du film sans parler du
dessin assez particulier de l'auteur. Il n'en a rien été
et ça a donné mon film préféré
de tout le festival. Extrêment émouvant,
bénéficiant d'une narration efficace alternant
animation, films et photos de famille, ce film a fait
passer la presque demi-heure de projection en un rien
de temps. Une superbe réussite qui aurait mérité
une récompense. |
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Fliegenpflicht Für Quadrat Köpfe
- Allemagne (13'24" - Dessin sur papier, vues réelles)
Ma vie à Berlin, avec toutes mes activités
et une présentation de tous mes amis. Avec aussi
des chapeaux de dix tonnes et des affiches qui pètent.
Génial, ce film est tout bonnement génial.
Pendant plus de 10 minutes, nous assistons à une
animation mélangeant détournements de photos,
d'affiches, de situations filmées en jouant sur
les effets en trompe l'oeil. C'est incroyable d'inventivité
et ça a été le film le plus applaudit
dans la salle de 5 jours de compétiton. |
Rien de bien notable ensuite
en matière de courts métrages en ce qui
me concerne. Les Films de télévisions
en compétition 2 n'étaient pas mauvais
mais ils n'étaient pas excellents non plus. Et
les films du programme Politiquement incorrect 1
étaient pour la plupart bien sympas mais pas
inoubliables à part le très rigolo Europe
& Italy que j'avais déjà
vu lors d'une précédente édition
du festival. Malheureusement, il en a été
un peu de même avec la journée de mercredi
avec seulement trois films marquants même si la
plupart des films étaient agréables à
regarder. Pas d'invité ce jour là avant
18H, Minsk n'arrivant de Genève qu'après
une journée de travail. |
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Louise - Canada (10' - Dessin sur papier,
ordinateur 2D) Inspirée par la grand-mère
d'origine belge de l'animatrice. Quatre-vingt seize ans
à peine et farouchement indépendante, Louise
vit seule chez elle, près de Bruxelles, une ville
de la province du Manitoba.
Voilà encore un film tout en sensibilité.
Certes, il ne s'y passe pas grand chose car nous suivont
un instant de vie d'une personne agée. Mais une
telle tendresse se dégage du film qu'on ne peut
que l'apprécier. Et c'est fort justement qu'il
a reçu un prix, même très mineur,
lors de cette édition du festival. |
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Les Gnoufs "Les yeux grand fermés"
- France (13' - ordinateur 2D/3D) Anignouf découvre
les joies de l'autohypnotisation, mais le dictaphone qui
lui a servi à s'hypnotiser s'enraye.
Qui l'eu cru, j'aime bien les Gnoufs alors que leur apparence
bien enfantine me faisait craindre le pire. Et bien non,
voilà une histoire, même si elle s'adresse
aux plus jeunes, qui était fort diveritssante.
Et ils sont si mignons, les Gnoufs, qu'on ne peut que
les apprécier. Heureusement car on en avait tout
de même pour 13 minutes... |
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Jungle Beat "Moondance" -
Zimbabwe / Corée du Sud (5' - ordinateur 3D)
En faisant sa petite promenade du soir, Giraffe se
cogne la tête dans la lune et la fait tomber du
ciel ! Comment la remettre en place ?
Le Zimbabwe, comme l'Afrique du Sud, nous propose régulièrement
des films de qualité à l'occasion du Festival
et celui là ne fait pas exception. Les mimiques
et les mésaventures de la giraffe sont à
se tordre de rire. Les chaînes de télévision
françaises gagneraient à diffuser cette
série, non ? |
La journée du mercredi
s'étant poursuivie sous le signe du long métrage,
nous voilà donc arrivé à l'avant
dernière journée des courts. Et sans invité
pour ce jeudi. Il faudra éviter un tel iatus
l'année prochaine. Le jeudi est généralement
le jour de la fatigue, cette année n'aura pas
fait exception mais la journée aura été
sauvée par la qualité des oeuvres projetées
lors des deux séances classiques, Courts
métrages en compétition 4 et Films
de télévisions en compétition 4,
qui ont permis de remarquer les films suivants : |
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Maestro - Hongrie (4'25" - Ordinateur
3D) Cinq minutes avant la grande présentation,
le maestro se prépare derrière le rideau.
Les minutes s'écoulent lentement...
D'habitude, je ne suis pas trop fan de l'animation venue
de l'Europe de l'Est mais celui-ci m'aura emballé
par la qualité de son animation en 3D et par sa
chute incroyablement drôle et inattendue qui font
que les minutes ne se sont pas écoulées
lentement, bien au contraire. |
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Morir de amor - Allemagne (12'40"
- Dessin sur papier, ordinateur 2D) Pendant la
sieste de leur propriétaire, deux perroquets évoquent
le bon vieux temps. Se produisent alors des événements
surprenants.
Encore un excellent film à l'animation simple mais
efficace, bien soutenue par une excellente bande son.
Il peut être difficile de rentrer dans l'histoire
du fait d'un graphisme un peu spécial en grande
partie en N&B et d'une narration basée sur
une série d'analepses qui permettent petit à
petit de reconstituer l'histoire du vieux bonhomme endormis
sans avoir nourri ses deux perroquets. Mais si on y adhère,
c'est un film formidable de drolerie. |
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Gophe Broke - USA (4'18" - Ordinateur
3D)
Une espèce d'écureuil affamé
met au point un stratagème pour s'alimenter sans
trop d'effort mais se rend vite à l'évidence
que même les plans les plus soigneusement élaborés
peuvent tomber à l'eau. Il apprendra aussi que,
même si on a très faim, on n'obtient rien
gratuitement.
Encore un film comique en 3D comme savent si bien le faire
les américains. Totalement hilarant du début
à la fin. |
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Angry Kid "Who Do You Think You Are ?"
- Grande Bretagne (22'21" - Photos, ordinateur 3D)
Angry Kid, un ado roux et tyrannique doit rédiger
10 pages sur le sujet : "Pour qui je me prends ?"
Pendant qu'il s'efforce de finir son devoir, ou plutôt
de le commencer, il recrute pour l'aider, de gré
ou de force, ses amis et sa famille, dont son père
empoté, sa sœur superintelligente et Speccy,
son ami malchanceux.
Peter Lord et David Sproxton, co-fondateurs du studio
Aardman, ne seront pas venus à Annecy pour rien
car ils auront pu ramener dans leurs bagages un cristal
pour le prix pour un spécial TV. Il faut reconnaître
que ce film était délicieusement incorrect
avec des dialogues extrêmement très drôles.
Une très belle galerie de personnages en tout cas. |
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Suppostar contre Méchantor -
Belgique (21' - ordinateur 2D) Méchantor
est vraiment très méchant !
Là encore, on aurait pu s'attendre au pire avec
un tel titre, une telle durée et un tel graphisme.
Mais très rapidement, on s'aperçoit que
l'histoire, tout à fait crétine, n'est pas
bétifiante pour autant. Et on a là un "long-court"
très agréable à regarder. |
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Co2 "Souvenirs d'enfance"
- France (2' - ordinateur 2D) Les déboires
d'un groupe de rock qui se lance.
Formidables dialogues entre un chanteur de Neuilly sur
Seine et d'un rappeur de banlieue qui échangent
leurs souvenirs et leur parcours qui les a fait arriver
à se produire sur une même scène de
festival. Très rythmé, aux dialogues savoureux,
ce film était un régal de drolerie. |
Et nous voilà arrivé
à la dernière journée, le samedi
devant se faire sans nous. Cammyn était notre
invitée de la journée mais seulement à
partir de 16H étant donné qu'elle avait
un examen à passer le matin même. La malheureuse
a commencé par une conférence qui a duré
bien trop longtemps. Elle aura quand même eu droit
à une séance de courts métrages
mais quelle séance... Spike & Mike's
Sick and Twisted Show n'est pas franchement un
programme tout public. En attendant, voilà ce
que je garderais du vendredi : |
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The Mysterious Geographic Explorations of Jasper
Morello - Australie (28' - Eléments découpés,
animation d'objets, ordinateur 3D)
Aventure gothique et fantastique d'un navigateur aérien
raté à qui l'on donne une deuxième
chance.
Voici donc le Cristal d'Annecy 2005. Même si ça
n'est pas celui qui m'a le plus marqué, il faut
reconnaître qu'il est très réussit
à la fois techniquement et narrativement et qu'il
n'a pas volé son prix. Il y a réellement
une amosphère indus-gothique qui se dégage
des images même si la bande son n'empruntait pas
au genre musical qui s'y rattache. |
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Fallen art - Pologne (5'50" -
Ordinateur 3D)
Une base militaire oubliée, quelque part dans
le Pacifique. Les soldats envoyés là-bas
sont les officiers exemplaires dont l'armée n'est
pas encore parvenue à se débarrasser.
Juste avant de partir pour Genève chercher Cammyn,
je suis resté regarder un dernier Court de la dernière
séance des Courts métrages en compétition
1, intrigué par un graphisme assez malsain.
Bien m'en a pris car par son atmosphère morbide,
ce film est très réussi. |
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Happy Tree Friends "Out on a Limb"
- USA (2'20" - Animation Macromedia Flash)
D'après une histoire vraie. Lumpy, qui n'est
pas très malin, abat un arbre. Entendez-vous les
cris dans la forêt ?
Je n'étais pas allé à la séance
des Films pour l'Internet mais Eyefire nous avait
parlé de cet épisode, bien gore, bien dans
la lignée de la série. Coup de chance, avec
Cammyn, on a pu le voir lors de la séance Spike
& Mike's Sick and Twisted Show qui passait le
vendredi soir à 21H à la Salle Pierre Lamy.
En tout cas, s'amputer d'une jambe avec une petite cuillère
n'est pas chose aisée, vous pouvez me croire. |
Et voilà pour les films de court métrage. Je
retire de ces 5 jours une meilleure impression de qualité
que l'année dernière tout en remarquant une
prédominance de plus en plus importante de l'animation
réalisée par ordinateur, que ça soit
en 2D ou en 3D. La technique classique des dessins sur cellulos
semble devoir de plus en plus disparaître. En tout cas,
je n'ai pas été déçu de toutes
ces heures passées devant un écran de cinéma
et c'est le principal.
Les
longs métrages |
Quatre longs métrages à mon
programme, n'ayant pas eu le courage d'assister aux projections
de jeudi, préférant aller à une dédicace
organisée par la librairie 9ème Quai, et
de samedi, pas assez motivé pour résister
à l'appel du retour. Notons qu'Eyefire n'aura pas
eu plus de courage que moi ce qui fait que personne ne
peut dire si Nyócker ! méritait
son prix ou pas. |
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Terkel i knibe de S. Fjeldmark,
T. Christoffersen et K. Vestbjreg - Danemark (78' - Ordinateur
3D)
Terkel a onze ans. Steen et Saki, des camarades de
classe, lui mènent la vie dure à l'école.
Heureusement qu'il a un vrai bon copain : Jason.
Excellente surprise que ce film. Franchement pas motivé
par le sujet ou par la technique d'animation employée
(la 3D, ça a tendance à me fatiguer vite),
Eyefire, Jonquille et moi avons découvert un film
alliant un humour assez décalé, un peu gore
parfois, en tout cas assez adulte et pas très politiquement
correct. S'il venait à sortir en France, en salle
ou en DVD, je vous le conseille franchement. |
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Appleseed de Shinji Aramaki - Japon
(1h30' - Ordinateur 2D/3D)
L’an 2131. Les bioroïds, des clones créés
pour réfréner les passions humaines, vivent
en harmonie avec leurs créateurs dans la belle
cité d’Olympus. À l’aube d’une
nouvelle menace planant sur la ville, le commandant Deunan
est mandaté pour empêcher un génocide
bioroïd. Mais cette guerrière d’élite
se révèle être la pièce maîtresse
d’un puzzle dont elle ignore encore les règles
et les conséquences : la survie des deux espèces.
Voilà une des grosses avant-premières du
festival. En tout cas, très attendue à en
croire le monde qu'il y avait pour faire la queue devant
le théâtre. Que dire de ce film ? Il est
très bien réalisé aussi bien visuellement
que narrativement, ça bouge beaucoup. Mais alors,
quel scénario minable. Certes, il fallait simplifier
l'histoire et la débarasser de tous les délires
politico-mystiques de Shirow qui sont assez insupportables.
Si les bases étaient bonnes, aucun poncif du film
d'aventure ou de science fiction n' a été
oublié, ça en devient même pitoyable.
En tout cas, on n'est pas surpris une seule fois, tout
étant tellement prévisible ou simplifié.
Mais on ne s'ennuie pas un seul instant et c'est ce qui
compte. Notez qu'une suite est déjà en cours
et que le 3ème film est en préparation. |
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Bland tislar de Uzi et Lotta Geffenblad
- Suède (46'36" - Eléments découpés)
Camp d'été musical où nous suivons
le joueur de cor, le chef d'orchestre ainsi que le fils
de ce dernier, Franz. Les histoires se nouent autour de
leur trio, en musique et en passant du rire aux larmes.
Une amitié avec le joueur de cor naît peu
à peu. Franz trouve le courage de surmonter sa
peur à l'aide d'un cor français qui non
seulement mesure sept mètres de long mais peut
aussi faire apparaître des choses.
Changement complet de style à la séance
suivante. On passe d'une superproduction digne d'Hollywood
en grosse 3D à un film, simple mais très
humain fait avec des découpages, qui nous raconte
les mésaventures de Franz, le fils d'un chef d'orchestre
chargé d'un camp d'été musical. Peurs
enfantines, intérêt pour la musique, ostracisme
chez les enfants, les sujets abordés et leur traitement
m'ont beaucoup plu, une fois avoir réussi à
rentrer dans le film du fait de son animation très
spéciale. Mais ni Minsk ni Eyefire ne semblent
avoir aimé. |
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Alosha Popovich i Tugarin Zmey de Konstantin
BRONZIT - Russie (1h16' - Dessin sur papier, ordinateur
2D)
Alosha Popovich a un plan simple pour mettre un terme
au trouble causé dans sa chère ville de
Rostov par Tugarin, l'ignoble et très puissant
chef de l'armée tartare ennemie. Mais les choses
ne se passent pas exactement comme prévu et Alosha,
flanqué de son oncle, de sa fiancée, de
la grand-mère de cette dernière, de leur
âne et d'un cheval qui parle, s'embarque dans une
aventure drôle et héroïque pour se refaire
un nom et récupérer les biens volés
à sa ville.
Pauvre Cammyn qui n'aura pas été très
gâtée lors de sa venue au festival. Mais
ça aurait pu être pire car le film se laissait
regarder malgré quelques difficulté à
suivre l'histoire à certains moments. Est-ce de
la faute du sous-titrage en blanc sur fond souvent clair
ou à une narration mal maîtrisée,
je ne saurais le dire. Mais l'histoire étant assez
simple à suivre, on raccrochait rapidement le fil
et on s'amusait des aventures de notre héros pas
très intelligent mais assez chanceux. |
Le FIFA 2005 est donc terminé, vivement l'édition
2006. Et oui, pour l'instant, je ne me lasse pas des bonnes
choses. Comme quoi, je sais apprécier les images qui
bougent à partir du moment qu'il ne s'agit pas de mangas...
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