La
galerie photos |
Il est des choses qui doivent rester immuables. L'une d'entre elles est mon fameux (!?) reportage photographique sur les événements liés à Mangaverse. Cette année, n'ayant pas envie de me trimbaler un encombrant reflex, j'ai acquis un APN ultra-compact d'entrée de gamme (car ça suffit largement à mes besoins), c'est-à-dire un joli petit Canon IXUS 80 IS couleur chocolat dont vous pouvez voir ci-dessous le résultat sous la forme d'une quarantaine de photos (parmi les trois cents et quelques, prises pendant mes quatre jours de présence).
|
|
Le FIFA d'Annecy 2008 a commencé pour moi le mardi, étant arrivé tard la veille. Après avoir récupéré tous les éléments du bon festivalier (badge, Essentiel, Officiel, sac et publicités diverses), j'ai constaté que même à 18h et même pour la Petite salle de Bonlieu, il fallait une contremarque (que je n'avais évidemment pas). Je dois dire qu'à ce moment, je fulminais contre l'organisation du festival qui me permet de moins en moins d'avoir un programme à ma convenance. Bah ! Au moins, j'ai pu être suffisamment tôt à l'hôtel pour régler un problème de réservation qui m'aurait quadruplé le prix du séjour. |
|
Ayant ma toute première séance du festival au Décavision (un film extrêmement mauvais que je fuis au bout d'une grosse vingtaine de minutes), j'en ai profité pour passer par le centre commercial Courier afin de jeter un œil sur les expositions proposées. C'est toujours aussi limité mais ça permet de se plonger dans l'ambiance un peu plus. |
|
Vous voyez la file d'attente devant les caisses dédiées au festival dans le multiplexe Décavision, vers 10h. Ça fait pas mal de monde, hein ! La plupart semblait être là pour aller dans la salle 1 qui proposait Idiots & Angels (que je ne suis pas allé voir, n'ayant pas pu avoir de contremarque). En tout cas, je plains ceux qui ont payé pour aller voir Delgo (la file de droite sur la photo). C'est une bouse commerciale alignant tous les poncifs possibles de la fantasy, à la 3D non maîtrisée, comme seuls les Américains (et les Japonais) sont capables de produire. Pour ma part, je n'ai pas réussi à tenir au delà de trente minutes, partant avant (et je n'étais pas le premier à m'enfuir devant tant d'indigence artistique). |
|
Au moins, cela m'a permis de découvrir le petit film de présentation des partenaires du festival. Il met en scène les personnages principaux d'une série d'animation à succès (Mandarine & Cow) adapté d'une bande dessinée Chico Mandarine prépubliée dans feu Capsule Cosmique et qui passe sur France 3 dans le cadre de l'émission Toowam. Rythmé, chantant, le film était surtout à voir dans la Grande Salle à Bonlieu avec la foule des étudiants reprenant en cœur le gimmick. Une belle réussite. |
|
De retour à Bonlieu avec une heure à tuer avant de retrouver Morgan, j'en ai profité pour faire une séance photo des lieux. Je trouve que la décoration était réussie cette année, ne se limitant pas à quelques mobiles de décoration pendus au plafond. |
|
Beau travail d'aménagement aussi pour la salle dédiée aux entretiens située à l'étage dans Bonlieu. Là, c'est vide mais les auditeurs venaient toujours en nombre dès qu'une rencontre avec un professionnel était organisée. |
|
Petit tour à l'extérieur histoire de prendre l'habituelle photo de la façade de Bonlieu. Déjà la sixième édition pour moi, c'est fou comme le temps passe vite. Là, on voit encore quelques traces de ciel bleu mais plus on avancera dans la journée, plus le ciel se couvrira jusqu'à nous donner un orage bien "détrempant" sur le coup de 18h. |
|
Ça y est, le festival a réellement commencé avec la séance "Courts Métrages en Compétition, programme numéro 1" (CMC1 en abrégé). Une série d'excellents courts qui m'ont fait oublier toutes les contrariétés subies jusqu'à maintenant. |
|
Pour pouvoir voir quelques séances de courts métrages (TVC1 et 5 en l'occurence), j'ai dû aller à La Turbine, un espace culturel situé à Cran-Gevrier et donc très excentré par rapport au reste du festival. Heureusement que j'étais en voiture et que je savais où on pouvait trouver une place pour se garer à proximité en journée. |
|
Petite vue sur le Pâquier de la salle de presse. J'avais enfin réussi à retrouver Caf' de Coyote Mag ainsi que Vicky d'Animeland. Voir des têtes connues est le seul intérêt de cette salle car il n'y a pas de minibar permettant de souffler un peu avec un café ou un jus de fruit vautré dans un des rares fauteuils proposés. C'est vraiment un lieu de travail et c'est contrariant pour quelqu'un comme moi. Vivement Japan Expo avec son espace VIP/Presse (et je ne parle pas des dorures d'Angoulême qui me manquaient, pour le coup). |
|
Mercredi matin, ayant le choix entre Lucky Luke et Luky Luke, j'ai préféré aller faire un tour en ville, ce qui m'a permis de voir le Pâquier bien inondé suite au déluge de la veille. Sur cette photo, on ne voit pas grand-chose mais... |
|
... là, ça commence à être un peu plus impressionnant, non ? |
|
Et là, on a l'impression que le lac a débordé . |
|
Ici, c'est la situation derrière la scène. |
|
Petit retour dans Bonlieu, histoire d'attendre Morgan, et visite de l'exposition dédiée à Richard Williams située dans la bibliothèque. |
|
France Bleue Pays de Savoie est habituellement un des médias les plus présents lors du festival. Cette année, ils étaient allés jusqu'à monter un véritable petit studio dans Bonlieu. |
|
Voilà un des endroits les plus importants du festival, celui qui permettait de réaliser des échanges de contremarques. J'ai eu la change d'en récupérer une à l'avance pour CMC3 afin d'y inviter Beanie sans avoir à essayer d'acheter un ticket, ce qui n'est possible qu'un peu avant la séance et donc peu pratique pour un festivalier impatient comme moi. Au passage, notons qu'il était indiqué que les billets étaient nominatifs, non-échangeables et incessibles. La théorie et la pratique... |
|
Et c'est parti pour CMC2 dans la Grande Salle de Bonlieu. Encore une excellente séance ! |
|
Le jeudi, c'est souvent relâche pour moi. Là, c'est journée "invitée" car cette année car j'avais proposé à Beanie, une genevoise, d'assister à une journée du festival. Un de nos lieux de rendez-vous habituels dans Genève est la gare des Eaux-Vives. Elle semble bien petite, n'est-ce pas ? C'est normal, c'est le terminus situé en Suisse d'une ligne secondaire de la SNCF qui permet de desservir le côté français du Lac Léman. |
|
Petit aperçu de l'autre côté de la gare. Pas très engageant, si ? Et encore, je ne vous montre pas l'intérieur, sombre et déprimant car totalement laissé à l'abandon. Il paraît que tout doit être refait pour la nouvelle ligne TGV devant desservir la Suisse. |
|
On était le lendemain de l'élimination de l'équipe de football Suisse à l'Euro 2008. Voici les deux principaux "torchons", pardon, "journaux populaires" genevois dont les gros titres me font souvent me tordre de rire quand je suis de passage à Genève tellement ils sont ridicules. À noter, chose inimaginable en France, que l'on paye spontanément pour avoir un exemplaire du journal. Si on voulait faire la même chose à Paris (ou Lille, Lyon, Marseille, etc.), les distributeurs seraient immédiatement pillés. |
|
Ce n'est qu'à ma sixième participation au festival que je suis allé voir une exposition organisée au Château. Cette année, c'est Émile Cohl qui est à l'honneur (jusqu'au 31 octobre), à l'occasion des 100 ans de son film Fantasmagorie, considéré comme étant le premier véritable film d'animation sur pellicule. |
|
À l'entrée de l'exposition, tout un pan de mur est consacré à des hommages dessinés. Là, il s'agit de celui de David Silverman, un des auteurs des Simpsons. |
|
Ce qui est remarquable dans la biographie d'Émile Cohl et qui ressort bien dans l'exposition, c'est la multitude de talents de l'artiste qui a été successivement ou simultanément peintre, caricaturiste participant au mouvement des Arts Incohérents, rédacteur, auteur de bandes dessinées, écrivain, auteur de pièces de théâtre, photographe d'art, etc. et surtout "cinématographiste". |
|
Voici une des caricatures d'Émile Cohl en couverture du Carillon, un journal... Sa carrière d'artiste a véritablement décollé après sa rencontre avec André Gill, un des grands artistes parisiens de l'époque (fin des années 1870). |
|
L'exposition permet de regarder le film d'animation Fantasmagorie, d'une durée inférieure à 2 minutes, réalisé pour la société Gaumont durant le premier semestre 1908 et projeté pour la première fois au mois d'août de la même année. Comme la technique des cellulos n'existait pas encore, chaque dessin devait être entièrement refait pour chaque image. |
|
La réussite majeure d'Émile Cohl a été d'imaginer le principe du banc-titre pour réaliser ses films d'animation. L'exposition propose une reconstitution de celui utilisé par l'auteur mais aussi une version plus moderne comme celle que vous pouvez voir sur la photo.
On peut noter qu'Émile Cohl est mort dans la misère en 1938, des suites d'une congestion pulmonaire mal soignée, à l'âge vénérable (surtout pour l'époque) de 81 ans, sombrant ainsi dans l'oubli. |
|
Le retour sur Bonlieu s'est fait par l'escalier du Château, une petite ruelle toute en pente passant entre de vieux immeubles. Pittoresque... |
|
Nous voilà dans la Grande Salle dans l'attente de CMC3, une bonne séance, même si elle était un peu moins réussie que les deux précédentes. Cependant, ça n'est peut-être pas un hasard si trois des films récompensés faisaient partis de ce programme. Beanie semble l'avoir bien appréciée et songe revenir un peu plus longuement l'année prochaine. Ahhhh... la magie du festival ! |
|
Le vendredi a commencé par un tour, inutile mais il y a des habitudes nées dans d'autres festivals qui sont difficiles à perdre, au Bureau presse. Comme vous pouvez l'entr'apercevoir, c'est plutôt petit et spartiate. C'est pour bosser je vous dis... donc pas pour moi. |
|
Voici un aperçu de l'exposition située au baladoir de Bonlieu et qui était consacrée au long métrage des Simpson : Les dessous du film qui nous proposait une grosse trentaine de reproductions de travaux préparatoires (dessins, croquis, peintures, etc.), parfois mises en parallèle avec l'image du film correspondante. Intéressant. |
|
N'ayant pas vu le film, c'est à un dessin comme celui-ci que je me dis que les auteurs ont du bien se lâcher car on a du mal à imaginer Maude Flanders se comporter ainsi. |
|
J'ai été surpris par la différence de cadrage entre les dessins préparatoires et l'image finale. Notons que ce n'étaient pas des originaux mais des tirages couleurs de qualité. |
|
Dernière projection du festival avec CMC4. Une séance gentillette, très en retrait par rapport aux autres, ce qui a du être assez regretable pour Dynaheir, présente à ma grande surprise. Comme quoi, les comptes rendus de Morgan sur le festival réussissent à donner envie à beaucoup de personnes de venir voir en vrai comment il se déroule. |
|
Très grosse foule à Bonlieu pour le programme spécial numéro 15 : Simpson extravaganza qui consistait en une rencontre avec Matt Groening et David Silverman. Morgan qui déteste être dans une telle masse de monde a dû être aux anges pendant la bonne demi-heure d'attente qu'il a fallu subir avant de pouvoir re-rentrer dans la Grande Salle. |
|
Dernier générique des Gobelins. Je n'ai pas vu celui de lundi mais Wild Casting et V.I.P. (celui qu'on voit sur la photo) ont été mes deux préférés. |
|
Présentée par Serge Bromberg, le directeur artistique du festival, avec une animation des acteurs qui font les voix françaises de Marge et d'Omer Simpson, la rencontre commence bien. C'est alors que Matt Groening est entré sur scène sous un tonnerre d'applaudissements. |
|
Pendant plus d'une heure et demi, Matt Groening (créateur de la série) et David Silverman (réalisateur d'un certain nombre d'épisodes et du film) ont alternés projections de films à la qualité parfois un peu relative et présentation de leur travail, le tout étant très rythmé et parsemé d'anecdotes amusantes. Ici, on voit David Silverman en train de placer le premier DVD dans un lecteur qui lui a posé pas mal de petits soucis au début, avant qu'il ne réussisse à le maîtriser (enfin, plutôt la télécomande). |
|
J'ai été surpris par l'évolution graphique entre les premières courts métrages mettant en scène les Simpson et aujourd'hui. Une grande partie de la rencontre portant sur la genèse et les premières années de la série, on a pu voir de nombreuses images d'archives. |
|
Par exemple, Bart était beaucoup plus filiforme et en angle que maintenant. Généralement, le dessin faisait nettement moins maîtrisé que maintenant où on sent que le côté "moche" est assumé et contrôlé. Cela est particulièrement frappant lorsqu'on a vu l'exposition consacrée au film. |
|
De nombreuses images de making of nous ont permis de mieux comprendre comment était conçu et réalisé la série qui va bientôt fêter sa vingtième année d'existence. C'est incroyable, quand on y pense, d'autant plus qu'elle est diffusée par la Fox, une chaîne perçue par nos esprits français comme étant plutôt intolérante envers ceux qui ne pensent pas comme il le faudrait. Or les Simpson sont sacrément impertinents. |